Cette pièce est une adaptation de la célèbre comédie éponyme écrite par Molière, grand dramaturge français !

Maître Ba, un usurier avare, découvre par hasard un coffre au trésor. Craignant que ses enfants ne le volent, il le cache dans son jardin et le surveille jour et nuit. Mais un jour, la marieuse Li découvre son secret par hasard. Désireuse d’arranger un mariage entre Mademoiselle Ma et Maître Ba, elle pense que leur union pourrait être bénéfique : Mademoiselle Ma et sa mère sont démunies, tandis que Maître Ba est un vieil homme solitaire. Le jour des fiançailles, la marieuse Li découvre que Mademoiselle Ma et le fils de Maître Ba sont déjà amoureux l’un de l’autre, et elle décide alors de dérober le coffre au trésor. La disparition du coffre plonge Maître Ba dans un tel choc qu'il perd sa connaissance. À son réveil, il accuse le majordome Ma et le serviteur Ba de vol et les traîne en justice.

Au tribunal, la marieuse Li apporte le coffre au trésor en main. Le fils de Maître Ba accuse alors son père d’avoir voulu lui voler sa fiancée. Ainsi, le mystère du vol du coffret et celui du mariage forcé sont résolus. Le fils de Maître Ba et Mademoiselle Ma peuvent enfin se marier. La vérité éclate, et le jeune couple peut enfin s’unir dans le bonheur.


Réflexion philosophique:

Selon le confucianisme, la nature humaine est fondamentalement bonne. Selon le taoïsme, elle est ni bonne ni mauvaise, et selon le bouddhisme, elle est instable et dépendante des circonstances.
À travers le récit du trésor caché, perdu, recherché et finalement le grand détachement, la pièce met en lumière l’avarice de Maître Ba pour l’argent, son amour avare pour ses enfants, ainsi que sa cruauté envers ses serviteurs. En utilisant l’argent comme révélateur et la vie et la mort comme miroir de l’âme, l’histoire illustre comment l’attachement excessif à "l'emprise de l'ego" est la source des souffrances humaines. Au final, tout s’évapore dans le néant, délivrant ainsi un message d’éveil et de réflexion sur l’illusion des désirs terrestres.

Points remarquables de la pièce:

Cette pièce s'efforce de révéler en profondeur le monde intérieur du maître Ba. Elle intègre l’esthétique poétique chinoise, la profondeur philosophique et l’humour propre à l’opéra Kunqu. Elle dégage une profondeur et une richesse immenses, cherchant à atteindre l’effet de "faire tenir l’univers entier dans un grain de poussière", où le minuscule renferme l’infini.